La gestion des données pourrait être une piste pour proposer des solutions IT plus sobres d’un point de vue environnemental. Une approche responsable pourrait-elle être compatible avec une meilleure façon d’exploiter tout le potentiel des données d’une entreprise ?

Du stockage à l’analyse prédictive, les promesses du big data et de l’intelligence artificielle séduisent tous les secteurs économiques. Le Medef lui-même vient de publier en septembre 2021 un plaidoyer pour le traitement par les entreprises françaises de la data comme un véritable atout.

Pourtant, de plus en plus de voix s’élèvent pour pointer l’impact écologique croissant du « big data » en tant que contributeur aux émissions de gaz à effet de serre. Les data centers sont énergivores à plusieurs titres : énergie nécessaire pour le fonctionnement, pour les systèmes de refroidissement des infrastructures et pour le traitement des données. Certes, les économies d’échelle et l’amélioration de l’efficience énergétique ont permis, dans une certaine mesure, de limiter l’augmentation des émissions liées à l’engouement pour ce nouvel or noir. Mais pour l’avenir, les avis des experts divergent. Des projets de réutilisation de la chaleur produite par les data centers existent : chauffage de piscine publique ou de bâtiments à proximité, nouvelles solutions de refroidissement, etc. Mais ces pistes ne suffiront vraisemblablement pas à maintenir le niveau d’émission actuel et encore moins à le faire diminuer, d’autant qu’un effet rebond est constaté comme pour beaucoup d’innovations technologiques.

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